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Agenda 2063 is Africa’s development blueprint to achieve inclusive and sustainable socio-economic development over a 50-year period.
L'UA offre des opportunités passionnantes pour s'impliquer dans la définition des politiques continentales et la mise en œuvre des programmes de développement qui ont un impact sur la vie des citoyens africains partout dans le monde. Pour en savoir plus, consultez les liens à droite.
Promouvoir la croissance et le développement économique de l'Afrique en se faisant le champion de l'inclusion des citoyens et du renforcement de la coopération et de l'intégration des États africains.
L'Agenda 2063 est le plan directeur et le plan directeur pour faire de l'Afrique la locomotive mondiale de l'avenir. C'est le cadre stratégique pour la réalisation de l'objectif de développement inclusif et durable de l'Afrique et une manifestation concrète de la volonté panafricaine d'unité, d'autodétermination, de liberté, de progrès et de prospérité collective poursuivie par le panafricanisme et la Renaissance africaine.
S.E. le Président William Samoei Ruto (PhD), Président de la République du Kenya et Champion de l'Union africaine pour la réforme institutionnelle. S.E. Ruto a été nommé lors de la 37ème Conférence des chefs d'État et de gouvernement en février 2024 pour promouvoir le processus de réforme institutionnelle de l'UA, succédant à S.E. Paul Kagame, Président de la République du Rwanda, qui a dirigé la mise en œuvre du processus de réforme depuis 2016.
L'UA offre des opportunités passionnantes pour s'impliquer dans la définition des politiques continentales et la mise en œuvre des programmes de développement qui ont un impact sur la vie des citoyens africains partout dans le monde. Pour en savoir plus, consultez les liens à droite.
Addis-Abeba/Genève, le 26 janvier 2018 – Les pays de l’Union africaine doivent renouveler leur engagement et étoffer les instruments qui leur permettront d’éliminer le paludisme en Afrique d’ici 2030. C’est le message qu’ont entendu aujourd’hui les dirigeants lors d’une réunion de haut niveau qui s’est tenue en marge du 30e Sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba.
Les participants, au nombre desquels figuraient de hauts fonctionnaires de la santé, des finances et des affaires étrangères de l’ensemble du continent, ont été informés des dernières conclusions du Rapport sur le paludisme dans le monde 2017 de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), dans lequel il a été signalé que, pour la première fois en plus d’une décennie, les progrès de la lutte contre le paludisme sur le continent africain, lequel représente près de 90 % de la charge du paludisme dans le monde, en sont au point mort.
« L’on estime qu’à lui seul, le paludisme coûte au continent africain l’équivalent de 12 milliards de dollars US par an sous forme de productivité perdue, d’investissements et de coûts de soins de santé associés. Il est donc d’importance cruciale que nous maintenions notre engagement politique, tel qu’il figure dans l’Agenda 2063, envers l’élimination du paludisme de l’Afrique d’ici 2030 par le biais d’un financement domestique accru, d’un meilleur accès à des interventions de prévention des mortalités par le paludisme et de systèmes de santé renforcés », a déclaré S. E. Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine.
Les dirigeants africains se sont engagés à éliminer le paludisme sur le continent d’ici 2030, tel que l’exprime l’Agenda 2063 pour le développement du continent. Le paludisme, une maladie soignable et évitable, coûte déjà à l’économie du continent africain 12 milliards USD par an en pertes directes et représente une perte de croissance annuelle de 1,3 % du PIB, a révélé un rapport antérieur publié par le Partenariat RBM, Action et investissement pour vaincre le paludisme.
Selon le Rapport sur le paludisme dans le monde 2017, les progrès réalisés dans l’ensemble de l’Afrique ont été inégaux, risquant de mettre en cause les remarquables avancées obtenues à ce jour ainsi que l’ambition collective des dirigeants africains d’en finir avec la maladie. S’il est vrai que depuis 2016, certains pays ont enregistré une hausse de plus de 20 % des cas de paludisme et des décès dus à cette maladie, d’autres ont clairement démontré qu’il est possible de vaincre cette maladie.
« En 2016, 15 pays ont représenté à eux seuls la majeure partie du fardeau du paludisme, avec 80 % de tous les décès et cas de paludisme dans le monde. À l’exception d’un seul d’entre eux, tous sont africains », a déclaré le Dr Pedro Alonso, directeur du Programme mondial de lutte antipaludique de l’Organisation mondiale de la Santé. « Le rapport indique clairement que nous avons cessé de faire des progrès et que sans une action urgente, nous risquons de régresser. » L’OMS a profité de l’occasion pour lancer une application mobile du Rapport sur le paludisme dans le monde 2017 qui fournit, par un simple glissement de doigts, les toutes dernières informations sur les politiques, le financement, les interventions et la charge pesant sur 91 pays endémiques en matière de paludisme.
« Les pays africains sont de plus en plus exposés au risque de perdre les acquis réalisés au cours d’une décennie et doivent renouveler leurs efforts visant à faire de la lutte contre le paludisme une priorité. Il est urgent d’intensifier le financement au niveau national. Ces investissements — qui ne représentent qu’une fraction de ce que les pays africains économiseront si nous réussissons à éliminer le paludisme — seront rentables, au regard des millions de vies sauvées supplémentaires, du renforcement des systèmes de santé, de la croissance des économies, et en remettant le monde sur la bonne voie pour en finir avec cette maladie », a déclaré à ce sujet le Dr Kesete Admasu, directeur général du Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme.
Il a également été rappelé aux participants que les pays où la charge du paludisme est la plus lourde, tels que le Nigéria et la République démocratique du Congo (RDC), qui représentent respectivement 27 % et 10 % des cas de paludisme dans le monde, vont également faire face à des carences significatives dans le financement de leurs efforts de lutte contre le paludisme au cours des trois prochaines années. Le Nigéria doit combler un déficit de financement représentant 1,4 milliard USD, soit 68 % des besoins du pays, tandis que la RDC a encore besoin de trouver 536 millions USD pour mettre pleinement en oeuvre son plan stratégique national de lutte contre le paludisme. En revanche, plusieurs pays africains qui ont intensifié leurs efforts, tels que le Sénégal et Madagascar, sont parvenus à une réduction supérieure à 20 % des cas de paludisme en 2016, d’après le Rapport sur le paludisme dans le monde 2017.
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Pour de plus amples informations, contacter :
Médias à Addis-Abeba : M. Tawanda Chisango, Commission de l’Union africaine, chisangot@africa-union.org ou +251 96 692 4099 Mme Xenya Scanlon, Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme, xenya.scanlon@rollbackmalaria.com ou +41 79 520 3637
Médias internationaux :
RBM Partnership at Grayling sur RBMPartnership@grayling.com ou composer le +44 (0) 20 3861 3747
Notes aux rédacteurs
À propos du Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme
Le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme est la plus importante plateforme mondiale de coordination de la lutte contre le paludisme. Créé initialement en tant que Partenariat Roll Back Malaria (RBM) en 1998, il mobilise des ressources, engage les partenaires à l’action et dégage un consensus entre eux. Le Partenariat rassemble plus de 500 partenaires, y compris des pays impaludés, leurs partenaires bilatéraux et multilatéraux de développement, le secteur privé, des organisations non gouvernementales, des organisations communautaires, des fondations, des instituts de recherche et des universités.
Vous pouvez trouver le Rapport sur le paludisme dans le monde 2017 à : http://www.who.int/malaria/media/world-malaria-report-2017/fr/. L’application peut être téléchargée à partir de l’Apple app store (pour les iPads et les iPhones). Une version de l’application pour les utilisateurs d’appareils Android sera à leur disposition en février. Vous pouvez trouver de plus amples informations sur les cibles de la Stratégie technique mondiale de l’OMS ici : http://www.who.int/malaria/areas/global_targets/fr/
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AUSSOM Ministerial Meeting report