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Theme : A watershed moment: transformative
Agenda 2063 is Africa’s development blueprint to achieve inclusive and sustainable socio-economic development over a 50-year period.
L'UA offre des opportunités passionnantes pour s'impliquer dans la définition des politiques continentales et la mise en œuvre des programmes de développement qui ont un impact sur la vie des citoyens africains partout dans le monde. Pour en savoir plus, consultez les liens à droite.
Promouvoir la croissance et le développement économique de l'Afrique en se faisant le champion de l'inclusion des citoyens et du renforcement de la coopération et de l'intégration des États africains.
L'Agenda 2063 est le plan directeur et le plan directeur pour faire de l'Afrique la locomotive mondiale de l'avenir. C'est le cadre stratégique pour la réalisation de l'objectif de développement inclusif et durable de l'Afrique et une manifestation concrète de la volonté panafricaine d'unité, d'autodétermination, de liberté, de progrès et de prospérité collective poursuivie par le panafricanisme et la Renaissance africaine.
S.E. M. Paul Kagame, Président de la République du Rwanda, a été nommé pour diriger le processus de réformes institutionnelles de l'UA. Il a nommé un comité panafricain d'experts chargé d'examiner et de soumettre des propositions pour un système de gouvernance de l'UA qui permettrait à l'organisation d'être mieux placée pour relever les défis auxquels le continent est confronté afin de mettre en œuvre les programmes qui ont le plus grand impact sur la croissance et le développement de l'Afrique, de manière à concrétiser la vision de l'Agenda 2063.
L'UA offre des opportunités passionnantes pour s'impliquer dans la définition des politiques continentales et la mise en œuvre des programmes de développement qui ont un impact sur la vie des citoyens africains partout dans le monde. Pour en savoir plus, consultez les liens à droite.
Monsieur le Président Hakainde Hichilema,
Chers collègues,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Monsieur le Président du Conseil européen, cher Charles,
Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine,
Messieurs les Chefs de secrétariats des Communautés économiques et mécanismes régionaux,
Mesdames, Messieurs,
En votre nom et en mon nom personnel, je tiens d’abord à remercier vivement notre frère Hakainde Hichilema pour l’accueil chaleureux qui nous a été réservé, dans la pure tradition d’hospitalité zambienne.
Thank you very much brother Hakainde for hosting us in your beautiful city of Lusaka. We really feel at home.
Je voudrais souhaiter la bienvenue à notre ami Charles Michel qui a exprimé le souhait de s’adresser à notre réunion, dans l’esprit du partenariat euro-africain.
Charles soutient nombre de nos initiatives, y compris notre position sur la transition énergétique juste et équitable, et notre candidature pour l’octroi d’un siège à l’Union Africaine au sein du G20.
Chers collègues,
Mesdames, Messieurs,
Nous tenons notre réunion de coordination dans un contexte mondial très difficile.
Nous continuons de faire face à des défis politico sécuritaires majeurs, qui menacent la paix et la stabilité du continent.
Je réitère notre solidarité agissante avec tous les pays frères victimes du terrorisme ; et je renouvelle mon appel pour la résolution pacifique des différends.
C’est ainsi que nous pourrons mieux nous consacrer aux nombreux défis du développement qui nous interpellent alors que la conjoncture mondiale continue de se détériorer.
Depuis notre sommet ordinaire de février, la crise économique et sociale engendrée par la pandémie s’est en effet accentuée, avec l’impact de la guerre en Ukraine.
A ce sujet, j’ai rendu compte à notre réunion de Bureau élargi du 20 juin dernier de mes entretiens avec le Président Vladimir Poutine, et avec des dirigeants de pays et institutions partenaires afin de trouver des solutions pour atténuer les effets de la guerre sur nos pays.
Je remercie le Président Faki pour son accompagnement et l’encourage à poursuivre le suivi de cette question vitale pour nos économies.
Plus récemment au Sommet du G7 en Allemagne, j’ai renouvelé notre plaidoyer sur des sujets d’intérêt majeur pour le continent, à savoir :
Je remercie particulièrement notre frère, le Président Cyril Ramaphosa, pour le temps et les efforts considérables qu’il consacre à ce dossier. Il y reviendra certainement tout à l’heure.
Brother Cyril, thank so much once again for your dedication to our common cause.
Sur les efforts de lutte contre le réchauffement climatique, notre plaidoyer pour une transition énergétique juste et équitable a plutôt reçu des échos favorables.
Du reste, le Rapport que l’Agence internationale de l’Energie vient de publier conforte notre position. En effet selon l’AIE, même dans l’hypothèse peu probable où l’Afrique exploiterait toutes ses découvertes gazières (plus de 5000 milliards de m3) sur 30 ans, le cumul de ses émissions représenterait à peine 3,5% des émissions mondiales.
Sur l’octroi d’un siège à l’Union Africaine au sein du G20, j’ai saisi formellement tous les membres de notre demande ; et nous commençons à rallier des soutiens.
S’agissant de la réallocation partielle des DTS et de l’Initiative sur la suspension de la dette en soutien à nos efforts de résilience et de relance économique, je dois dire qu’il n’y a pas encore d’avancées significatives.
Il en est de même du système de notation des agences d’évaluation et de la réforme des règles de crédit export de l’OCDE.
Ces questions, ajoutées à la faible rémunération de nos ressources minières et aux pratiques fiscales abusives de certaines compagnies sur le continent, handicapent lourdement nos pays en leur privant d’importantes ressources qui auraient pu largement contribuer à financer leurs budgets.
Ce sont là des enjeux fondamentaux. Il me semble important de leur consacrer plus de temps dans nos débats internes et avec les pays et institutions partenaires. C’est une façon de porter et intensifier le message pour un ordre économique mondial plus juste et plus équitable.
En outre, la crise actuelle nous renvoie aussi à nos propres responsabilités. Elle nous rappelle que nous devons davantage compter sur nous-mêmes pour nous libérer de certaines contingences que nous trainons depuis plusieurs décennies.
Il en est ainsi des entraves aux échanges intra africain que l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) devrait aider à résoudre en boostant l’intégration par le commerce et l’investissement.
Je remercie le Président Mahamadou Issoufou pour son engagement dynamique au service de ce grand projet panafricain. Nous attendons avec intérêt votre rapport sur ce point, Président Issoufou.
Au-delà des textes de la ZLECAf, et conformément au principe de subsidiarité et aux lignes directrices de l’Agenda 2063, il est important que les Communautés économiques et les Mécanismes régionaux intensifient leurs efforts visant à faciliter la réalisation d’infrastructures d’interconnexion entre pays membres.
C’est à ce prix que la ZLECAf remplira pleinement sa triple vocation de levier pour le commerce, l’investissement et l’intégration.
D’autre part, la crise actuelle rend encore plus évidente notre vulnérabilité en matière de sécurité alimentaire ; un paradoxe pour un continent qui détient 60% des terres arables, d’importantes ressources hydriques et une abondante main d’œuvre productive.
Il y a urgence à mobiliser des investissements massifs, pour une production agricole conséquente en Afrique.
En plus des efforts nationaux, il y a aujourd’hui trois initiatives sur l’agriculture pour la sécurité alimentaire en Afrique : celle de la BAD avec le Plan africain d’urgence pour la production alimentaire dotée de 1,5 milliard de dollars ; l’initiative FARM (Food and Agriculture Resilience Mission) pilotée par la France, et la Global Alliance for Food Security lancée par l’Allemagne.
Il y a certainement lieu de coordonner et harmoniser la mise en œuvre de ces trois initiatives pour éviter leur chevauchement et obtenir des résultats significatifs.
Quant aux priorités, elles pourraient notamment porter sur :
Une Afrique regorgeant de ressources abondantes ne devrait plus s’exposer à l’insécurité alimentaire.
Au contraire, avec des politiques adéquates et des moyens conséquents, elle devrait pouvoir se nourrir par elle-même et aider à nourrir le monde. Il urge que nous gagnions la bataille de la sécurité alimentaire pour régler une question existentielle et relever un défi de dignité pour notre continent. Je vous remercie.
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