Excellence M. Dwarka Canabady, Secrétaire General du Ministère des Affaires étrangères, Représentant le Gouvernement de l’ILE MAURICE,
Excellences chers collègues, Membres du Sous-comité pour la coopération multilatérale,
Excellence M. le Représentant du Président de la Commission de l’Union africaine,
Messieurs les Représentants des Organes de l’Union africaine, des Départements techniques de la Commission de l’Union africaine ainsi que des Agences spécialisées,
Excellences chers Représentants des Communautés Economiques Régionales (CER),
Honorables Participants, Mesdames et Messieurs,
Je suis honoré de prendre la parole devant vous, alors que nous entamons le dernier processus de finalisation de l’évaluation des partenariats stratégiques de l’Union africaine.
Il convient de rappeler que cette retraite est devenue une nécessité dans le processus d’évaluation des partenariats afin de traiter des questions de haute importance qui ont été soulevées durant la retraite conjointe entre le COREP et la Commission de l’Union africaine qui s’est tenue au Caire en Décembre 2017.
Cependant, avant de poursuivre mon propos sur le travail qui est le nôtre, permettez-moi d’adresser mes plus sincères remerciements à notre hôte, le Gouvernement de Maurice représenté par M. Dwarka Canabady ainsi que notre cher frère, l’Ambassadeur Busgeeth Dharmraj, qui n’a ménagé aucun effort afin de gratifier tous les participants d’une hospitalité et d’un accueil chaleureux depuis notre arrivée dans cette très belle ville de Port Louis.
Excellences, Mesdames et Messieurs
Il y’a de cela trois ans, nous avons entamé un processus d’évaluation de nos partenariats avec le reste du monde. Alors que l’exercice est toujours en cours avec une plus claire définition de nos visions, aspirations et priorités, le COREP a examiné au Caire du 13 au 14 Décembre 2017 le Rapport d’Evaluation des Partenariats Stratégiques et a exprimé le vif souhait que le rapport soit revu et mis à jour à la lumière des nouveaux développements ayant eu lieu depuis la soumission dudit rapport en Juin-Juillet 2016.
Cette retraite constitue dès lors une opportunité en or pour une approche inclusive de l’évaluation, dans la mesure où, contrairement au passé, nous pourrons bénéficier cette fois-ci des avis et recommandations des Organes de l’Union africaine, des Agences spécialisées et des Communautés économiques régionales (CER).
Il est donc nécessaire pour cette auguste assemblée, le Sous-comité pour la coopération multilatérale, en collaboration avec la Commission, les Organes de l’Union africaine, les Agences spécialisées ainsi que les CER de procéder à une analyse en profondeur de l’Evaluation afin de rendre nos relations avec le reste du monde plus bénéfiques à l’Afrique prospère, pacifique, intégrée et porteuse d’influence que nous voulons, tel que consacré par l’Agenda 2063.
Je voudrais ainsi proposer que cette retraite puisse clairement identifier les avantages comparatifs de chacun de nos partenaires stratégiques en rapport avec l’Agenda 2063 de l’Union africaine et de son premier Plan décennal de mise en œuvre. Cet exercice permettra à l’Union africaine de s’engager sur des plans d’action plus précis et structurés en fonction des compétences clés de chaque partenaire et de ce que le partenaire peut offrir de mieux au continent.
Il est possible que nous ne puissions pas trouver une réponse à tous les sujets brulants de l’heure, notamment celle relatives à la participation, dans la mesure où, cet exercice doit être conduit dans le cadre du processus de réforme de l’UA en cours. Cependant, nous devons réfléchir collectivement afin d’améliorer le niveau de préparation et d’expertise dans les domaines prioritaires de coopération.
Chers Participants,
Notre travail répondra en outre aux principales préoccupations liées à l'identification des compétences de base des partenaires stratégiques existants de l'UA, conformément à la Matrice sur les compétences de base des partenaires qui pourraient être exploitées afin d’aboutir à des résultats concrets dans la mise en œuvre de l’Agenda 2063 et de son premier plan décennal de mise en œuvre de sorte à :
1. S’assurer que tous les engagements de l’Union africaine avec ses partenaires stratégiques sont définis et guidés par des objectifs, cibles et buts bien définis, en relation avec les domaines prioritaires de l’Agenda 2063 et son Premier plan décennal de mise en œuvre.
2. Participer à la finalisation de l’évaluation des Partenariats Stratégiques de l’Union Africaine.
3. Contribuer au développement d’un document sur la politique et le cadre stratégique de l’UA sur ses partenaires stratégiques.
Chers collègues et distingués participants,
A cette fin, les résultats ultimes attendus des échanges à venir seront les suivants :
• Une version actualisée du Rapport d'évaluation des partenariats stratégiques
• Identifier les compétences clés des partenaires stratégiques existants et si possible, de partenariats stratégiques potentiels, qui sont pertinentes et déterminantes pour la mise en œuvre de l’Agenda 2063 et son Premier plan décennal de mise en œuvre, et
• Un critère clair pour déterminer si un partenariat est stratégique ou pas.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, un certain nombre de faits nouveaux sont apparus depuis la retraite du COREP au Caire, notamment l'élargissement du sous-comité sur la coopération multilatérale à un comité plénier.
Nous sommes heureux de cette nouvelle dynamique qui assurera les efforts collectifs et la transparence du travail attendu de l'Union dans la conduite de ses partenariats.
Il est également important d'attirer votre attention sur le fait que cette expansion du Sous-comité comporte des défis divers, en particulier pour la Division qui a la responsabilité de gérer et de coordonner les partenariats de l'UA et d'assurer un service plus critique aux réunions du Sous-comité sur la coopération multilatérale.
Oui, à sa session de janvier 2018, le Conseil exécutif a adopté la Décision 986 qui a transformé la Division en une direction afin de lui permettre de mener à bien ses diverses tâches difficiles. En outre, il est important de noter la nécessité de s'engager dans le processus de sa mise à niveau en ligne avec le processus de réforme. Cependant, compte tenu de la décision d'élargir le Sous-comité à l'ensemble des Etats membres, il est évident que la Division de la gestion et de la coordination des partenariats, déjà surchargée, ne sera pas en mesure de fournir le soutien nécessaire au nouveau Sous-comité a moins que des actions soient prises pour renforcer ce bureau dans les plus brefs délais.
Enfin, je voudrais mettre l’accent sur la nécessité de garder à l’esprit une approche induite par la demande et les intérêts de l’Afrique ainsi que l’appropriation des partenariats par cette dernière dans le processus d’évaluation des Partenariats stratégiques de l’Union africaine, de sorte que l’UA et ses partenaires puissent continuer à travailler main dans la main pour un partenariat gagnant-gagnant et pour une prospérité partagée.
Avec ces quelques mots, je nous souhaite des échanges couronnés de succès, dans cette magnifique ville de Port Louis.
Je vous remercie.